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Même s'il peut sembler à court terme que celui qui “survit ou domine” soit à une extrémité du spectre des possibles, en réalité à long terme c'est l'inverse qui se produit.
Chez les prédateurs le plus fort est souvent assassiné par le groupe, car individuellement il est une menace pour chacun des individus, donc un groupe se formera inévitablement contre lui. Le plus faible des prédateurs par un procédé inverse mourra de faim. Si bien que les groupes de prédateurs finissent toujours par êtres homogènes.
Chez les proies, le plus solide animal sera également le plus lent, il sera attrapé par un prédateur. Et s'il est le plus rapide, il sortira du groupe qui court, puis en étant isolé il sera plus facilement attrapé. Le plus faible également sera dévoré. C'est donc la présence de prédateurs qui pousse les groupes de proies à l'homogénéité.
Et de façon générale, le groupe est toujours plus fort que l'individu, si bien que du point de vue de la sélection naturelle, les espèces qui performent sont celles qui collaborent le plus, 1/ entre leurs membres (par exemple les arbres dans une forêt, les fourmis, les abeilles, les rats, etc), 2/ entre différentes espèces.
La liste des collaborations inter espèces est d'ailleurs trop longue pour être établie. Pour ainsi dire, TOUTE la nature est un immense système entièrement inter relié, où toute créature animale ou végétale est un chaînon indispensable du bon fonctionnement du TOUT. Pour le dire autrement, tout ce qui est vivant et devant nous est une partie de notre chaîne alimentaire, TOUT. Et c'est d'ailleurs vrai pour tout autre animal, ou plante.