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Le but de la TVA est de n'imposer dans une chaîne de production de valeur, qu'une fois, le “produit fini”. C'est à dire de n'imposer que la “valeur ajoutée” totale.
Faire ça est nécessaire parce que sinon, on ne pourrait pas avoir de sous traitants. En effet une entreprise qui maitriserait en totalité sa chaîne de valeur payerait une seule fois l'impôt, alors qu'une entreprise qui utilise un sous-traitant qui utilise un sous-traitant etc, payerait autant de fois l'impôt qu'il y a d'étages de sous-traitance, et serait donc trop chère et non compétitive.
Donc, qu'est-ce qu'une sous-traitance et comment le détecter ?
L'État considère qu'on ne peut pas savoir sur le produit (donc il désapprouve 1/), mais bien sur l'usage qu'on en fait (il approuve 2/).
C'est pourquoi la taxe TVA fonctionne ainsi : tout le monde la fait apparaître sans se poser de question sur les factures, puis ceux qui en fait, sont des entreprises et font un usage de cet achat comme la partie d'un produit ou service qu'ils vendent, “récupèrent” la TVA sur ce produit.
Ainsi, une entreprise ne regarde que les prix HT (hors taxes) quand elle achète, parce que c'est effectivement ce que ça lui coûtera in fine.
On dit alors qu'une entreprise “récupère” la TVA quand on parle en prix TTC. Mais le plus simple en entreprise est de parler en prix HT, c'est plus clair pour tout le monde. Par exemple des grossistes spécialisés pour les entreprises peuvent afficher directement les prix HT partout, comme Métro le fait. Mais quand on passe à la caisse on paye bien toujours le prix TTC.
Et si je suis Freelance et que je vends une prestation 100€ à une entreprise, je veux dire “100€ HT” mais sur ma facture j'affiche “120€ TTC” et l'entreprise me verse 120€, puis je rends 20€ à l'État, et l'entreprise récupère 20€ de la part de l'État. Donc la TVA “disparait” bien pour les entreprises, elle est “neutre”.