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C'est pourtant simple : il n'y a pas de préliminaires ! Tout comme il n'y a pas de fesses mais il n'y a que le haut des cuisses. "Préliminaires" est un mot creux qui tente de discuter de la non préparation immédiate du corps à certains états d'excitation, or dans ce cas ce n'est pas le corps qui se trompe mais l'esprit, car le corps lui est tout le temps prêt.
La bonne façon de faire un acte physique est de faire avec tout son être, en état d'attention maximal, attentif au moindre signal interne ou externe. Le corps "sait" quoi faire, il suffit juste de lui faire confiance.
Comme pour apprendre à nager, comme pour faire un saut périlleux, comme pour danser, comme pour faire des arts martiaux, et comme pour toute chose.
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La mauvaise chose à faire en revanche, c'est d'y penser ! Réfléchir à "la bonne méthode de (…)" est la meilleure façon de tout rater.
Parce que penser est trop lent, et quand on a enfin décidé il est trop tard pour agir. Et de plus penser nécessite de tout savoir or on ne peut jamais tout savoir, c'est donc peine perdue.
Agir est ce qui se produit quand on y pense pas, donc relaxe et ça va bien se passer. Tant que l'autre n'y pense pas non plus et fait le même travail d'auto-oubli (appelé "kénose" en théologie[1]), tout va bien, ce qui est le cas généralement.
Notes de bas de page