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Pour trancher par rapport aux réponses habituelles, je vais être original et répondre de façon surprenante, en affirmant que :
Car la parole concerne toujours le futur, or où est le futur ? On ne le trouve nul part, on ne trouve que le présent, encore et encore.
Donc celui qui demande à ce que l'autre “donne sa parole” part du principe que ce conte de fées, cette illusion qu'est le futur, existe en réalité quelque part et qu'ainsi, il soit possible d'en parler.
— “Je vais faire ceci, je te le dis”
— “Ah, vraiment ?”
Puis bien sûr, ce qui devait arriver arriva, quel que soit l'engagement pris. Donc la parole donné ne modifie la trajectoire de vie que de celui la reçoit, pas celui qui la donne.
Et donc, celui qui est heureux étant celui qui s'est libéré des illusions, il ne peut plus parler du futur donc il ne donnera pas sa parole, ou plutôt il n'aura pas l'impression de le faire. Même si bien évidemment, libre à chacun d'entendre un engagement…