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C'est une idée totalement fafelue, mais parfaitement logique.
Elle est naturelle et donc répandue. Par exemple dans un tout autre domaine, quand on crée une base de données en informatique, au début de notre carrière on crée plein de contraintes, de propriétés. Puis plus les projets avancent, généralement plus on généralise, plus on ouvre de possibilités, avant de se rendre compte que les contraintes nous gênent bien plus qu'elles ne nous aident, et c'est alors qu'on se met à rêver que sans contraintes aucunes, on irait peut-être plus vite dans les développements, puis on essaye. C'est ce courant de pensée qui a donné en partant du SQL (les bases relationnelles, années 1980–2000), le no-SQL (les bases non-relationnelles, années 2000–2020). Puis on se rend compte que l'absence de contraintes nuit gravement aux projets. En résumé : trop spécifier tue (plus rien ne bouge), mais trop simplifier tue également (tout bouge). L'optimum se situe donc toujours quelque part ENTRE les 2.
Revenont à la physique des particules. Les scientifiques ont longtemps cherché les propriétés du vide, qu'on appelait l'éther, puis ils n'en ont trouvé aucune. C'est alors que l'hypothèse de l'existence d'un support aux différentes formes de la réalité a été écarté (on appelait “éther luminifère” le support des ondes électromagnétiques), on a donc supprimé le mot “éther” et on appelle “espace-temps” le support des champs quantiques.
Donc de même que pour les bases de données, voyant qu'un électron ne dispose d'aucune propriété propre (on a envie d'ajouter : “puisque c'est une particule élémentaire”), il est tentant d'imaginer que dans tout l'univers, n'existe en réalité qu'un seul électron et qu'il se déplace dans le temps en avant puis en arrière puis en avant, etc … et qu'il dessine tout ce que l'on voit. C'est l'hypothèse de l'éctron unique :
