Disclaimer: attention, ce qui va suivre est volontairement disruptif. Donc âmes sensibles, s'abstenir. Merci.

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La source du mal, c'est toi : toi qui lis ces lignes, ou toi qui te pose la question, ou toi qui l'étudie.

“mal”, c'est un jugement. Et pour voir ce jugement, il faut pouvoir l'inventer. Or pour l'inventer, il faut prendre un point de vue.

Or le monde réel se fout bien de ce que tu penses, le monde réel n'est pas un point de vue, puisqu'il va continuer même après que toi tu te sois arrêté.

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Quand la moitié d'une forêt brûle, est-ce mal ? Quand la moitié de l'humanité disparaît, est-ce mal ? Quand la moitié de la vie sur Terre disparaît après une collision avec une comète ou l'éruption d'un super-volcan, est-ce mal ?

Et quand une planète disparaît suite à une collision avec une autre planète ? Et quand une galaxie fusionne avec une autre galaxie et que des systèmes solaires entiers disparaissent ? Attendez 3 milliards d'années, la nôtre va taper Andromède, et on sera aux premières loges.

“c'est ainsi” est à peu près tout ce qu'on peut en dire. “bien” et “mal” ne sont pas présents ici-bas, pourquoi donc vouloir les inventer ?

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Historiquement, pour communiquer. Comme tous les autres mots, ceux-là sont inventés et utilisés pour établir un dialogue avec autrui. Et ce n'est pas parce qu'un mot a été défini pour qualifier une idée qui a été inventée, que ceux-ci représentent effectivement une réalité.

Par exemple, les mots : “infini”, “vide”, “néant” sont des abstractions puissantes qui ne correspondent à rien du tout de réel. Parce que l'infini n'existe pas (sinon, où ?), et que le vide n'est pas vide, et que le néant … n'est présent nul part.

La source du mal, c'est donc toi. Ça l'a toujours été, et ça le sera toujours. Enfin, tant que tu voudras jouer à ce jeu-là.