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Comment expliquer que malgré un consensus général sur l'urgence d'agir pour le climat, la plupart des pays ne respectent même pas les engagements pris dans le cadre de l'accord de Paris ?

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Le pouvoir a été subtilisé par les élus du peuple, puis par les riches, puis par les médias, puis … etc.

Mais le pouvoir, le vrai, appartient au peuple. Et quand le peuple s’unit pour renverser l’ancien pouvoir, il crée un nouveau pouvoir et les cartes sont rebattues.

Actuellement, la seule chose qui maintient les gens dans un état de sidération impropre à l’union est la fascination : fascination du pouvoir (jeu des classes sociales), fascination à l’argent (les riches sont puissants), fascination à l’abstraction (la télévision déverse sans arrêt des montagnes d’abstractions, qui sont autant d’épouvantails servant à faire peur et donc à isoler les individus).

La solution se situe donc dans la défascination : le pouvoir n’est rien sans les gens qui se prêtent au jeu, l’argent n’est rien sans les gens qui acceptent les billets de Monopoly (la “fausse monnaie”), les médias ne sont rien sans les télé-spectateurs qui acceptent d’abandonner leurs capacités personnelles de réflexion et d’action.

La société est malade de sa propre culture, donc la solution consiste à en changer. Agir, en ne considérant pas le décideur comme indépendant du peuple mais en le voyant plutôt comme serviteur du peuple. Agir en n’admirant pas ceux qui ont amassé du Monopoly et en comprenant ce que réellement est la monnaie-dette. Agir, en ne possédant pas de télévision et en lisant pas les journaux “informants-déformants”.

Faire le “bien” dans le monde ne veut pas dire décider et agir, mais ça veut dire “suivre la voie de la nature”, la “voie naturelle”, la “voie de la vie”. Car la vie réussit, toujours, preuve en est qu’on qualifie de “vie” tout ce qui est autour de nous, et qui a donc réussi pendant des milliards d’années. Si nous n’y arrivons pas en à peine 2–3 siècles, ça veut dire que notre pensée n’est pas du niveau de ce que la vie elle-même veut/peut faire, et qu’il faut donc renoncer au contrôle.

Car le contrôle est bien le problème, in fine, puisqu’il sous-tend tous les types de freins à notre libération (le politique, l’économique, l’analyste). Le contrôle doit donc être repris, mais pour être cédé, pas pour être de nouveau utilisé et déformé.

La vie ne contrôle pas ce qu’elle fait, et pourtant ça fonctionne. Il n’y a donc aucune raison logique d’essayer de contraindre la vie à autre chose qu’à elle-même.

La vie nous montre la voie, il ne tient qu’à nous de la suivre ou de la refuser. La suivre et vivre, ou la refuser et mourir… en tant que personne, en tant que civilisation ou en tant qu’espèce, c’est à nous de voir.

Mais pour la nature, c’est tout vu.

Question?

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