"Qui de l'œuf ou de la poule est venu en premier ?"

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On appelle “poule” l'organisme de forme finale et “œuf" l'organisme de forme initiale selon l'axe temporel, qui est aussi "l'axe de vie animale” puisqu'un animal grandit dans la dimension temporelle exactement comme une plante le fait dans la dimension verticale. Puis on crée les idées que l'œuf engendre la poule et que la poule engendre l'œuf, et on voit apparaître un paradoxe qui conduit à la question “qui” des 2 a existé en premier ?

Or cette question n'a pas vraiment de sens, parce que du point de vue de la biologie, ni l'œuf ni la poule ne sont des points de départ. La vie telle qu'on la voit s'est complexifiée pendant des milliards d'années, et le résultat est l'ensemble de ces phénomènes vivants que l'on voit, qui mettent donc des milliards d'années à se créer.

C'est pourquoi imaginer que “l'œuf engendre la poule” (ou l'inverse) est simplement une aberration, qui n'est soutenue par strictement aucune observation.

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Si l'œuf n'engendre pas la poule (ou l'inverse) en réalité, alors l'œuf et la poule sont justes des formes différentes du même organisme “œuf + poule”.

Tout comme la racine de l'arbre n'engendre pas le tronc ni le tronc n'engendre la feuille, mais bien : “racine + tronc + feuille” forme un organisme complet (selon l'axe vertical), alors “œuf + poule” forme un organisme complet (selon l'axe temporel), indivisible.

On remarquera d'ailleurs qu'on a bien le même ADN en tout point de l'organisme “racine + tronc + feuille” parce que c'est un seul organisme, et de même on a bien le même ADN en tout point de l'organisme “œuf + poule”, parce que c'est un seul organisme.

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Ce qui nous trompe c'est notre difficulté à percevoir le temps comme une dimension de “qualité spatiale”.

Nous attachons au temps une propriété étrange et unique dans le règne de la physique, qui est que : de notre point de vue, il passe ! Mais il ne passe du point de vue d'aucune équation.

Si on sait bien en sciences que le temps est une dimension, on ne sait toujours pas pourquoi il nous semble avancer. La question du “moteur du temps" est donc toujours ouverte, en sciences physiques comme en philosophie.

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La réponse étant bien entendu que le temps n'avance pas lui-même, c'est en réalité nous qui avançons en lui : en grandissant, nous nous développons vers le temps futur, tout comme un arbre pousse vers le haut…