Arrêter la cigarette est la suppression d'un réflexe, c'est à dire que c'est un accomplissement inverse, car "ne pas fumer" est un non acte. Rien ne s'accomplit ici. Et l'événement d'ailleurs ne peut donc pas vraiment avoir ni lieu, ni se produire à une date.

Alors que "arrêter d'être timide" est exactement l'opposé de ça, car la timidité n'est pas une activité c'est en réalité son inverse, si on considère que le but souhaité est l'engagement social et la timidité est l'évitement de cette activité. La timidité est donc à l'engagement social ce que "être assoiffé" est à "boire", ou "être non fumeur" est à "fumer" : c'est un état psychologique, pas un acte physique et concret, et en cela il manque de réalité.

Je ne suis donc pas un non fumeur ou un non pratiquant, car n'ayant jamais ni fumé ni pratiqué ça ne me viendrait pas à l'esprit de me qualifier par des définitions négatives. Un chien n'est pas un non éléphant ! Seul un fumeur pourra me décrire comme étant un non fumeur, et seul un pratiquant pourra me décrire comme étant un non pratiquant. Et seul un ancien fumeur pourra se décrire comme étant un non fumeur, et seul un ancien pratiquant pourra se décrire comme étant un non pratiquant.

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Pour régler un problème de timidité il n'y a pas 36 solutions, il faut être mis en contact avec des gens très ouverts et qui sont dans le non jugement, puis pratiquer auprès d'eux. En France, Montpellier est l'exemple parfait de cela : une ville bourrée de jeunesse, d'artiste, de petites scènes, de joie de vivre, et de plaisir de rencontrer l'autre.

Et enfin : tout le monde et timide, tout comme tout le monde est ignorant, il ne sert donc à rien de s'imaginer l'être. À part si bien sûr on veut s'infliger cette situation de "se croire l'être", qui est donc une illusion. Focaliser sur les connaissances et sur les nouvelles relations sociales qui font du sens sera la solution à long terme.

Bon courage à votre collègue !