L’idée d’un “trou de ver[1] ” est avant tout un concept mathématique qui apparaît dans les équations.

Mais tout ce qui apparaît dans les équations n’est pas forcément réel, par exemple Dirac[2] avait remarqué que dans les solutions à ses équations un nouveau cas inconnu jusqu’alors pouvait être considéré, et qu’il serait tel que :

• ces nouvelles particules “remonte le temps”, ou bien
• ces nouvelles particules disposent d’une “énergie négative”, ou bien
• ces nouvelles particules disposent d’une “charge négative”

Et c’est la troisième possibilité qui sera finalement retenue, qu’on appelle aujourd’hui “antimatière[3]”. Le “positron” est “l’anti électron”, puis il y a l’antiproton, l’antineutron, etc.

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Donc est-ce que de la matière qui “remonte le temps” existe ? Apparemment pas. Est-ce que l’énergie négative existe ? Apparemment pas. Est-ce que les trous de ver existent ? Et bien on ne sait pas.

Mais ce qu’on sait, c’est qu’apparemment l’équation d’un trou noir “à l’envers” ressemble furieusement à un Big-Bang. Et un Big-Bang c’est la création d’un nouvel univers.

Ce qui fait du sens, si on considère :

• qu’on ne peut atteindre “le bord” de notre univers, càd que l’univers est infini de notre point de vue, et
• que depuis l’intérieur d’un trou noir, on ne peut pas atteindre “son bord” non plus (qui se retrouve donc à une distance infinie), bord qui du point de vue de l’extérieur est pourtant quelque part : au rayon de Schwarzschild.

De ce point de vue, un trou noir et un trou de ver ne sont pas des objets physique différents, mais simplement le même objet observé de 2 façons différentes.

Alors, donc, “vivons-nous dans un trou noir ?[4]” …

Notes de bas de page

[1] Trou de ver — Wikipédia